Défense ꞉ La Chine et la Russie bouleversent les équilibres militaires dans le monde

Défense ꞉ La Chine et la Russie bouleversent les équilibres militaires dans le monde
Russian President Vladimir Putin, right, escorted by Chinese President Xi Jinping, reviews an honor guard during a welcoming ceremony at the Great Hall of the People in Beijing, Saturday, June 25, 2016. (AP Photo/Mark Schiefelbein)

Ce mercredi 15 février, le directeur de l’IISS, l’Institut International d’Etudes Stratégiques de Londres, John Chipman a levé un coin du voile sur la publication 2018 du rapport sur les grands équilibres militaires dans le monde. Résultat, un monde incertain, ou les menaces terroristes transnationales persistent, mais surtout une montée en puissance de la Chine et de la Russie, et une « Europe de la défense » à la traine, même si la « perception de menace est train de changer dans les pays européens »  les poussant à dépenser d’avantage.

 

La Chine continue de renforcer ses capacités militaires. Selon l’Institut International des Etudes Stratégiques de Londres, la suprématie aérienne des Etats-Unis, va être remise en cause, par les missiles et les avions furtifs chinois.

En mer depuis le début des années 2000, la Chine a produit plus de navires de guerre, que le Japon, la Corée du Sud, et l’Inde. En quatre ans, le tonnage des navires militaires mis à l’eau par la Chine dépasse celui de la totalité de la marine française.

En Europe la tendance est au réarmement. Selon l’IISS les dépenses  en armement sur le vieux continent ont augmenté de 3,6% en 2017, mais les budgets de recherche est de développement restent limités. Selon John Shipman, les géants de l’industrie, Boeing, Lockeed Martin et BAE dépensent plus individuellement en innovation que l’ensemble des pays européens excepté la France et la Grande Bretagne

Enfin la Russie, continue à employer la force dans son voisinage et à l’étranger, et développe des stratégies d’influence, en utilisant le levier financier, la propagande envers les minorités russophones et les parti pro russes, et mène une cyberguerre sur les réseaux pour interférer dans les processus démocratiques conclue le directeur de l’institut.

 

 

 

 

Rfi