Enlèvement de Foniké Menguè et Billo Bah : les avocats du FNDC contactent la CPI et écrivent à Macron

Les avocats du FNDC, William Bourdon et Vincent Brengarth, ont signalé que les familles des militants Oumar Sylla Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah n'ont reçu aucune nouvelle depuis leur enlèvement le 9 juillet. Ils ont contacté en urgence la Cour pénale internationale (CPI) et écrit au président français Emmanuel Macron pour solliciter une intervention auprès du Général Mamadi Doumbouya. Les autorités guinéennes ont nié toute implication dans les arrestations, laissant les familles et le FNDC dans l'incertitude totale.

Enlèvement de Foniké Menguè et Billo Bah : les avocats du FNDC contactent la CPI et écrivent à Macron

 Enlèvement de Foniké Menguè et Billo Bah : les avocats du FNDC contactent la CPI et écrivent à Macron

Les avocats du Front National pour la Défense de la Constitution (une structure dissoute par le CNRD) William Bourdon et Vincent Brengarth ont indiqué dans un communiqué jeudi que les familles des militants Oumar Sylla Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah "n'ont eu aucune nouvelle d'eux" depuis leur enlèvement le 9 juillet. Ils ont ajouté qu'ils avaient contacté en urgence le Groupe de travail sur la détention arbitraire afin que des enquêtes puissent être menées de toute urgence; la Cour pénale internationale (CPI) et écrit au Président de la République française Emmanuel Macron pour intervenir auprès du Général Mamadi Doumbouya.

"Le 9 juillet 2024, MM. Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, membres du FNDC, ont été arrêtés illégalement par les forces spéciales et les unités du GIGN relevant directement de la Présidence de la République et du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale. Le 15 juillet, les autorités ont nié être derrière les arrestations", rappellent les avocats. Indiquant que "le FNDC et les familles de MM. Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH sont aujourd'hui sans la moindre nouvelle d'eux. Cette situation est extrêmement grave, d'autant plus qu'elle est malheureusement la continuation de ce que les signataires dénoncent depuis des années."

ALIM DIAOUNE pour journal de guinee