Géopolitique internationale : Cette décision de Vladmir Poutine qui fait mal aux Etats unis.

Géopolitique internationale : Cette décision de Vladmir Poutine qui fait mal aux Etats unis.

Longtemps devenues des adversaires de taille, la normalisation des relations bilatérales entre Washington et Moscou n’est pas pour demain. Chaque jour qui passe, ces deux grandes puissances du monde, ennemies jurés de la guerre froide s’éloignent petit à petit d’une telle éventualité. D’autant plus que la radicalisation de l’un vis à vis de l’autre ne fait que s’intensifier à une vitesse inquiétant, et cela, malgré toutes les promesses de Donald Trump allant dans ce sens.

 

Toute chose, qui, à défaut d’être une surprise, s’inscrit plutôt dans une logique d’adversité profonde qui obéît à des intérêts particuliers au détriment des autres.

Intérêts particulier !

L’expression à bien sa place, car comme on l’a toujours dit, on ne saurait jamais avoir deux capitaines dans un même bateau. Au cas contraire, c’est l’état de Guerre qui commence, comme le disait Montesquieu : « Chaque fois qu’un Etat prend conscience de sa puissance, il cherche à dominer les autres, et l’état de guerre commence ». Comme pour dire qu’aujourd’hui, l’humanité vit la réalité de cette affirmation, car le monde ressemble à un bateau, dans lequel on retrouve deux capitaines qui se font la guerre sur les autres.

En effet, après la volteface de Trump sur ses promesses de campagne, après ses récentes sanctions décrétées contre la Russie.

Il fallait forcement s’attendre à une réponse ferme de Moscou. Celle-ci a été bien lancée, comme l’avait promis l’homme fort du Kremlin.

Vladimir Poutine en réponse à la décision de Trump, a annoncé l’expulsion de 755 diplomates Américains de la Russie. Il l’a fait savoir ce weekend au cours d’un entretien accordé à la chaine de télévision Russe « Rossia1 ».

« Nous avons longtemps attendu que les choses s’améliorent, nous avons nourri l’espoir que la situation changerait. Mais manifestement, si la situation changeait ce ne serait pas pour bientôt. J’ai jugé qu’il était temps de montrer que nous ne laisserons rien sans réponse », a déclaré le président Russe.

Toujours est-il que, les deux chefs d’Etats semblent bien désormais tourner la page des discours des bonnes intentions, mais sans concrétisation.

D’ailleurs Vladimir Poutine ne compte plus s’arrêter là, il a laissé entendre que d’autres mesures suivront prochainement dans des secteurs clés.

LES CONSÉQUENCES D’UNE TELLE TENSION !

Elles sont désastreuses pour la paix mondiale. Car conscients de leur puissance, il est moins probable que ces deux pays s’affrontent directement, au risque de se faire rayer de la planète.

Mais comme ils l’ont toujours fait par le passé, ils ne cesseront jamais d’entretenir leurs alliés respectifs dans des conflits armés dramatiques, dont le but final n’est rien d’autre que de protéger leurs intérêts et d’assoir leur suprématie sur le monde.

Ce qui de facto donne raison à ceux qui disent que la guerre froide n’a jamais réellement pris fin, mais plutôt elle a changé de forme sur un certain nombre de plans.

En outre, cette tension diplomatique entre Washington et Moscou aura bel et bien des répercussions sur les traités internationaux signés, car ils sont d’accord qu’ils ne vont jamais s’entendre.

Le premier exemple a été donné sur l’accord international de Paris sur le climat, car après le retrait des Etats unis, la Russie aussi semble se diriger tout droit vers un tel scenario.

Ce qui se justifierait en grande partie par la décision de Vladimir Poutine de ne pas ratifier l’accord avant 2021.

L’autre point qui risque d’être touché par ces tensions reste l’accord sur le désarmement nucléaire signé entre les deux pays.

Un accord qui s’éloigne largement aujourd’hui d’une concrétisation sur le terrain, étant donné que Vladimir Poutine avait annoncé depuis l’année dernière son intention de renforcer l’arsenal nucléaire de son pays.

Toute chose qui avait suscité à l’époque l’inquiétude des occidentaux, dont les Etats unis en première ligne.

 

 

 

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée