CAN 2017: Le choc entre les deux lions du continent…..
Les quarts de finale de la 31eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon débutent ce Samedi 28 janvier 2017 à Libreville.
Apres la rencontre Tunisie-Burkina Faso à 16h, le choc le plus attendu opposera le Sénégal au Cameroun.
Deux équipes qui se connaissent déjà, les souvenirs de la finale de 2002 à Bamako remportée par les Camerounais restent toujours dans les mémoires.
Depuis cette finale, ces deux équipes ne s’étaient jamais rencontrées en phase finale de CAN.
Alors l’histoire va-t-elle se répéter cette année encore ?
Difficile de répondre à cette question, car chaque équipe renferme des performances exceptionnelles.
Apres avoir raté l’édition de 2006 en Egypte, le Cameroun avait marqué une percée spectaculaire en 2008 au Ghana, même si la finale a été perdue face aux pharaons Egyptiens.
Depuis cette finale ratée, le Cameroun n’a jamais franchi le stade des quarts de finale.
En éliminant le pays hôte le Gabon, beaucoup pensent que les Camerounais sont bien partis cette fois-ci encore pour aller plus loin.
Cependant, le Sénégal a été désigné comme le pays favori de cette édition depuis la phase des éliminations.
Composé des jeunes talentueux qui font leur preuve dans les championnats Européens, le Sénégal semble être déterminé à relever le défi d’une victoire qu’il a tant attendue.
Pour le moment les Sénégalais ont été plus convainquant sur le terrain, mais il faut se rappeler d’une chose, le Cameroun a toujours été efficace face à des défis de ce genre.
L’exemple face au Ghana en 2008 reste toujours dans les mémoires.
Il faut tout de même reconnaitre que l’actuelle sélection du Sénégal est composée par des professionnels qui peuvent faire la différence à tout moment, comme Sadjo Mané qui s’est bien illustré pour ce début, mais il ne faut pas oublier qu’un seul but Camerounais peut compliquer la tâche pour les sénégalais, car la capacité défensive de cette équipe est bien reconnue sur le continent.
Alors cette rencontre s’appelle à ne pas rater !
Mamadou Moussa Diallo pour Journal de Guinée