Bah Oury réagit à la validation des résultats des élections législatives : « Ils ont mis le pays dans une situation d’une extrême gravité…»

Bah Oury réagit à la validation des résultats des élections législatives : « Ils ont mis le pays dans une situation d’une extrême gravité…»

C’est un Bah Oury très remonté qui s’est exprimé cette semaine sur la validation des résultats définitifs des élections législatives du 22 mars dernier par la cour constitutionnelle.

La cour constitutionnelle a validé  mercredi les  mêmes résultats de ces élections tels que proclamés par la commission électorale nationale indépendante.

À l’entame, Bah Oury regrette qu’en  dépit de toutes les dénonciations de l’OIF, de la CEDEAO, des chefs d’État de la sous-région et des partenaires stratégiques majeures, ils ont fait ce qu’ils ont voulu, en ayant des scrutins non inclusifs, non transparents.

« Le débat n’est pas clos parce qu’ils ont crée des problèmes plus qu’ils en ont résolu. Ils ont violé la légitimité indispensable pour assurer la stabilité d’un pays. Et la cour constitutionnelle s’est fait complice de la violation des lois et de l’ensemble des procédures qui garantissent les fonctionnements d’un état droit. Donc c’est la confiscation totale du pouvoir qui a été mis en place avec la bénédiction aussi bien de la cour constitutionnelle et de la CENI. Et donc les problèmes ne feront que survivre parce que les gens pensent que c’est fini mais c’est maintenant que tout commence. » explique t-il ce jeudi dans l’émission Actu au scanner

Poursuivant, Bah Oury estime qu’ Alpha Condé a faillit à sa mission. Selon lui, lorsqu’un père de famille n’est plus respecter dans sa propre famille, parce qu’il a faillit à sa mission, la famille va éclater.

« Lorsque je dis ça les gens vont dire mais pourtant les choses sont calmes.  Mais parfois ce que vous tue est dans votre corps mais ça prend une période d’incubation, vous croyez être en bonne santé alors que vous êtes en train de mourir. Lorsque ça va se déclarer ça sera trop tard. C’est ce que les gens là on fait avec la Guinée, mais la Guinée ne va pas mourir. Et c’est ce que nous avons toujours voulu éviter. Mais ils ont privilégier les postes et l’argent. » pense l’ancien ministre de la réconciliation nationale

 

 

 

Amadou Diouldé Diallo pour Journal Guinée