Mpox en Guinée : l'État sur le pied de guerre face à la résurgence du virus

La Guinée fait face à une nouvelle alerte sanitaire. Treize cas de Mpox ont été confirmés, ce qui pousse les autorités sanitaires à renforcer leur dispositif de riposte.
Lors d'une réunion stratégique tenue le mercredi 2 juillet, les responsables de la santé publique, en collaboration avec leurs partenaires, ont défini une série de mesures urgentes pour contenir la propagation du virus. Parmi les priorités : renforcer la surveillance épidémiologique, intensifier les campagnes de dépistage ciblé et améliorer la sensibilisation au sein des communautés les plus exposées.
Le dernier bulletin épidémiologique fait état de trois nouveaux cas confirmés, portant à treize le nombre total recensé jusqu’à présent : douze à Conakry et un à Dubréka, dans la région de Kindia. Trois patients sont actuellement hospitalisés au Centre de traitement épidémiologique de Nongo, qui enregistre à ce jour onze cas pris en charge.
La majorité des personnes infectées sont des hommes (onze sur treize) et la tranche d’âge la plus touchée est celle des 30 à 39 ans, avec huit cas enregistrés.
Du côté des contrôles aux frontières, aucun cas suspect ou confirmé n’a été détecté pour le moment. Sur les 64 contacts identifiés, 60 sont actuellement suivis activement, soit un taux de couverture de 94 %. Dans la région de Kindia, le suivi est total, atteignant un taux de 100 %. De plus, huit nouveaux cas ont été confirmés à Forécariah, dont deux recensés le 27 juin.
Le ministre de la Santé a souligné l’urgence d’intensifier la communication de proximité, notamment dans les zones les plus vulnérables. Il a également insisté sur l’importance d’impliquer les leaders communautaires dans la sensibilisation, et a annoncé le lancement imminent d’opérations de dépistage ciblé afin d’anticiper toute flambée épidémique.