Abdoulaye Bah plaide pour que l’UFDG puisse exercer librement ses activités

Ce samedi 17 mai, lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Abdoulaye Bah, coordinateur des fédérations de l’intérieur du parti, est monté au créneau pour défendre les droits de sa formation politique. Face à un public de militants rassemblés au siège du parti, il a dénoncé les retards répétés dans le jugement opposant l’UFDG à Ousmane Gaoual Diallo, ancien cadre du parti devenu ministre et porte-parole du gouvernement.
« On ne comprend pas pourquoi la justice reporte sans cesse sa décision », a lancé Abdoulaye Bah. « On espère qu’elle aura le courage de trancher, car nous savons que nous avons raison. »
Il est également revenu sur le départ controversé d’Ousmane Gaoual Diallo, qu’il accuse d’avoir quitté ses fonctions au sein du parti sans aucune procédure formelle. « Il était le coordinateur national de la communication, un poste clé. Il est parti sans démissionner officiellement, ce qui s’apparente à un abandon de poste », a-t-il dénoncé, comparant la situation à une faute grave en entreprise.
Malgré cette situation, l’UFDG a choisi de ne pas engager de poursuites, mais l’amertume reste palpable. « On aurait pu porter plainte pour sabotage, mais nous avons fait preuve de retenue », a-t-il confié.
Ce que le parti attend désormais, c’est une décision de justice claire. Reportée à plusieurs reprises — le 9 mai, puis le 16, et encore une fois sans suite — la décision est maintenant attendue pour le 23 mai. En attendant, Abdoulaye Bah a lancé un appel vibrant : « S’il vous plaît, donnez à l’UFDG son droit de continuer ses activités. » Un message adressé à la justice, mais aussi, symboliquement, àtoute la nation.