CORONAVIRUS EN GUINÉE: DES ESSAIS CLINIQUES AUX ÉLUCUBRATIONS DE KASSORY

CORONAVIRUS EN GUINÉE: DES ESSAIS CLINIQUES AUX ÉLUCUBRATIONS DE KASSORY

Le poisson pourrit toujours par la tête, dit-on. La Guinée affronte actuellement deux types de virus dangereux, Alpha Virus Condé étant le premier et Coronavirus le second.

Il faut souffrir de cécité et être amateur, comme Alpha Condé, pour hisser au rang de Premier ministre, un gangster à col blanc comme Kassory Fofanah, dont les conséquences du passé lugubre au faîte du Ministère de l’Economie et des Finances affecteront l’avenir de plusieurs générations de notre pays.

Pendant que le trio Alpha-Kassory-Talibé se fait la poche sur le dos du pauvre contribuable guinéen et sous la bannière d’une vraie-fausse riposte contre la pandémie, plusieurs dizaines de Guinéens, malades de celle-ci, sont carrément abandonnés à leur triste sort, sans autres formes de ménagement à Donka

A croire qu’Alpha Condé, pendant qu’il claironne d’un côté le fameux slogan 《coupons le cordon ombilical avec l’ancien colon》, ordonne de l’autre côté des essais de vaccins décimant la population guinéenne

Après des essais cliniques ravageurs, en Guinée, pour la mise en route de vaccins anti-Ebola, contre des miettes de dollars, voilà à présent qu’Alpha Condé inflige aux braves Guinéens d’autres opérations sordides et meurtrières du même genre, via des médicaments en provenance de la Chine.

Pour distraire la galerie, comme il en a l’astuce, Alpha détourne l’attention, toute l’attention des Guinéens, vers un détournement de fonds beaucoup moins important, en soi, que les vies humaines actuellement mises en danger dans notre pays.

L’urgence n’est pas de dénoncer un détournement, colossal soit-il. L’urgence devrait porter sur les voies et moyens à ausculter pour la prise en charge efficiente et efficace de nos compatriotes malades de Covid-19, qui dorment à la belle étoile, manquent de nourritures et de médicaments.

L’urgence, c’est comment éviter une hécatombe à notre pays, dans un contexte marqué par des essais cliniques en cours et la précarité de notre système sanitaire.

Rares, hormis les professionnels de santé, décrypteront la profondeur du message que je tente de véhiculer. Tout le reste, pour le moment, n’est assimilable qu’à la comédie. Je reviens.

Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris