Face aux violences, un collectif international exige « une transition en Guinée »

Face aux violences, un collectif international exige « une transition en Guinée »

« Une transition pour sauver la Guinée »

C’est le crédo du Collectif pour une Transition en Guinée (CTG)

Et c’est notre affaire à tous

Le bilan macabre des violences de ces derniers mois et l’entêtement obsessionnel de Mr Alpha CONDE à vouloir briguer un troisième mandat en dépit de la constitution, de son âge et de son bilan, sont de nature à précipiter la Guinée dans la guerre civile tant est forte l’opposition à ce dessein anachronique. Les élections législatives et référendaires organisées le 22 mars 2020 malgré le terrible contexte sanitaire et socio-politique et les drames qui les ont émaillés prolongent la litanie funeste…

Plus d’une dizaine de morts, de nombreux blessés, des innocents violentés, des bâtiments et édifices publics incendiés et saccagés, des biens privés vandalisés…

Ce double scrutin boycotté par la quasi-totalité de l’opposition, les autorités religieuses et les traditionnels observateurs internationaux de l’OIF, l’UA, la CEDEAO et l’Union Européenne, cumule des vices et irrégularités graves qui mettent en cause sa crédibilité et la légitimité de la future assemblée.

Le pouvoir n’en a cure et tente par tous les moyens d’imposer son agenda et d’entériner des résultats connus d’avance. La bascule dans un régime de présidence à vie, voire de dictature, qui plongerait le pays dans le chaos est en œuvre. Les enfants de Guinée ne sont pas des bêtes sacrificiels abattus à bout portant ou échoués sur les rives de la méditerranée. La Guinée n’est pas la chasse gardée patrimoniale de Mr Alpha CONDE et des clans kleptocrates qu’il entretient.

Tel est le crédo du Collectif pour une Transition en Guinée (CTG) constituée à Paris autour de figures de la diaspora Guinéenne de France et d’Europe et de personnalités Africaines et Françaises engagées dans le combat pour les droits de l’homme.

Il est urgent d’agir pour mettre fin à ce système et exiger avec l’aide de la Communauté Internationale la mise en place d’une transition inclusive pour répondre aux urgences sanitaires et socio-économiques et préparer les échéances électorales de façon transparente et participative. Le chantier est vaste et il nécessite l’implication de chacun de nous.

Il est urgent d’agir pour sauver ce pays martyr qui porta longtemps les rêves d’espérance de toute l’Afrique.

Nul n’a le droit de fouler au pied son honneur et sa dignité !

Et cela est notre affaire à tous !!!