Le rapport d’étude du document de programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026 adopté à la majorité

Le rapport d’étude du document de programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026 adopté à la majorité

Les conseillers nationaux ont adopté à la majorité le rapport d’étude du document de programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026 ce lundi 28 aout 2023

Selon le rapport de la commission de fond, les hypothèses retenues dans le cadrage budgétaire de la période soumis consistent à réaliser un taux de croissance du PIB de 5,8% en 2024, 6,2% en 2025 et 7,4% en 2026, ramener le taux d’inflation (en moyenne annuelle) à 5,9% en 2024, 7,1% en 2025 et 6,0% en 2026, atteindre un taux de pression fiscale de 12,2% en 2024, 12,5% en 2025 et 13% en 2026, stabiliser le taux de change à 8 805,7 GNF pour 1 dollar en 2024 ; 8 881,8 en 2025 et 8 899,9 en 2026.

Les recettes sont projetées à 108 131,81 milliards de GNF sur la période 2024-2026 et augmenteraient en moyenne de 11,75%. Les régies de recettes devraient mobiliser sur la période 104 515,26 milliards GNF dont 31 160,78 milliards (29,81%) en 2024, 34 128,70 milliards (32,65%) en 2025 et 39 225,78 milliards (37,53%) en 2026.

Pour l’atteinte les objectifs de mobilisation, selon le document programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026, les directions générales des impôts contribueraient à hauteur de 56,45%, des douanes à hauteur de 35,13%, le Trésor et de la comptabilité publique à hauteur de 8,42%. Pour ce qui est des dépenses, elles sont évaluées à 132 604,59 milliards de GNF sur la période, soit une évolution moyenne de 10,56%.

Les projets contenus dans le Programme des Investissements Publics (PIP) 2024-2026 sont au nombre de 358 et pour une enveloppe globale de 46 596 145,08 milliards GNF.  Les projets à caractères administratifs au nombre de 142, regroupent les projets concernant les reformes administratives, les appuis institutionnels et la réalisation des infrastructures administratives.

Les projets à caractère économique au nombre de 129, regroupent d’une part les projets d’infrastructures routières au nombre de 69 à savoir : bitumage, pistes, ouvrages de franchissement et autres infrastructures économiques (AE) au nombre de 60 à savoir : aménagements, construction de magasins. Les projets à caractère social au nombre de 87, concernent les projets des secteurs ci-après : socio-culturel, éducatif, sportif, sanitaire

A l’issue de l’examen de ce document de Programmation budgétaire pluriannuelle 2024-2026, le CNT a formulé plusieurs recommandations dont entre autres la prise de dispositions nécessaires pour favoriser l’autosuffisance dans les secteurs de l’énergie et de l’eau, le renforcement et l’accélération de la construction des infrastructures routières dans les zones à fort potentiel agricole et dans les localités où le problème de désenclavement se pose avec acuité

plus loin, il a été demandé au gouvernement procéder à la création d’une banque agricole, revoir les prévisions de recettes budgétaires projetées en 2024 pour des raisons de sincérité budgétaire, doter suffisamment les services de protection civile en ressources budgétaires, construire des écoles post-primaires pour des personnes vivant avec un handicap à Conakry et à l’intérieur du pays ainsi que des infrastructures sportives adaptées à leur état, mener des réflexions pour intégrer des programmes éducatifs dans la grille des émissions de la RTG au lieu de la création d’une nouvelle chaine télévisée éducative dédiée à la jeunesse.

Thierno Amadou Bella Diallo

Journalist - Journal Guinee 

New York