Dembo Sylla réfute tout soutien de l’UDG à Doumbouya et critique le processus de recensement

Face aux rumeurs affirmant que l’Union Démocrate de Guinée (UDG) soutiendrait une éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya, le vice-président du parti, Dembo Sylla, a tenu à rétablir la vérité. Il affirme que l’UDG n’a jamais pris part à une quelconque réunion en ce sens, et même si elle avait été informée, elle ne s’y serait pas associée. Selon lui, ces allégations sont de la pure désinformation et relèvent d’une tentative manifeste de manipulation de l’opinion publique.
Concernant le recensement électoral annoncé pour débuter le 15 avril 2025 sur une période de 45 jours, Dembo Sylla souligne l’importance de l’exercice dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel. Toutefois, il déplore une approche non inclusive du ministère en charge, qui, selon lui, marginalise les partis politiques. Il appelle à une plus grande implication de ces derniers dans toutes les étapes du processus, notamment dans le cadre du référendum constitutionnel à venir.
Pour lui, l’implication des partis politiques est indispensable, même si le référendum n’est pas une élection au sens traditionnel. Il rappelle que ce sont les partis qui sont en contact direct avec les citoyens et qui peuvent garantir la transparence et l’efficacité du recensement.
S’agissant de la durée prévue pour le recensement, il estime qu’un bon fichier électoral, comme celui de 2020, pourrait servir de base et éviter des délais prolongés, à condition que le matériel soit disponible et que des experts compétents soient mobilisés.
Interrogé sur le coût du matériel électoral estimé à plusieurs millions de dollars, Dembo Sylla préfère rester prudent, n’ayant pas été impliqué dans le processus d’acquisition. Il insiste toutefois sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des fonds publics, afin de répondre aux besoins réels du pays, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des infrastructures.
Enfin, à propos de la décision du ministère d’organiser toutes les élections durant la transition, il se montre ouvert, à condition que les partis politiques soient effectivement associés, avec des représentants qualifiés et bien implantés localement. Cela, selon lui, permettrait de garantir des élections crédibles et apaisées pendant cette période cruciale.