Dalaba: Boubacar Bah tue sa copine et déclare avant de prendre la fuite : « Il me reste deux personnes à tuer avant d’aller à la justice… »

Dalaba: Boubacar Bah tue sa copine et déclare avant de prendre la fuite : « Il me reste deux personnes à tuer avant d’aller à la justice… »

Vendredi 7 juillet 2017, aux environs de 8 heures, Boubacar Bah, connu sous le nom de ‘’Layly’’, âgé de 32 ans et domicilié au quartier Sily, a poignardé sa petite amie, Koumba Djouma dite ‘’Yayé Bobo’’, marchande de légumes au marché de Bordeaux, relevant de la Commune Urbaine de Dalaba.

 

Selon nos sources, la victime, âgée de 30 ans, a été agressée par son amant au quartier Tangama, juste derrière le collège. Elle a été évacuée d’urgence à l’hôpital préfectoral de Dalaba pour des soins. Mais, face à la gravité des blessures, les médecins de Dalaba l’ont transféré à l’hôpital régional de Mamou où elle a subi une intervention chirurgicale.

C’est pendant qu’on la transportait à Conakry que Yayé Bobo a succombé à ses blessures entre Mamou et Kindia.

Quand l’information est tombée à 18 heures dans les familles, une panique s’est installée dans la ville. Le présumé assassin ‘’Layly’’ est devenu l’homme le plus recherché de la ville.

Après avoir donné trois coups de couteau dans l’abdomen de la mère de son enfant, Boubacar Bah a pris la fuite et reste introuvable.

Sachant qu’il sort souvent muni d’une arme et ouvre banalement le feu sur les gens, sa recherche reste compliquée sur le terrain.

Après avoir été informé par téléphone du décès de sa petite amie, Yayé Bobo, le fugitif a fait savoir à son interlocuteur qu’il va se rendre à la Justice. Mais, avant, il lui reste deux personnes à tuer : un gendarme et un policier, soupçonnés de flirter avec sa (désormais défunte) copine et mère de son enfant…

« Il me reste deux personnes à tuer avant d’aller à la justice… » aurait déclaré Boubacar BAH avant de prendre la fuite.

Il est à préciser que la grande sœur de lait de Yayé Bobo avait elle aussi été tuée dans des conditions similaires, il y a quelques années.

 

 

Mamadou Mouhtady Diallo pour Journal Guinée