CAN 2017: la CAF va lever sa menace de disqualifier la Tunisie
La Confédération africaine de football va lever sa menace de disqualification de l’équipe de Tunisie pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017, ce 31 mars 2015. Les Tunisiens risquaient de ne pas participer à la CAN 2017 s’ils ne s’excusaient pas. Ils avaient accusé la CAF de malhonnêteté après leur élimination en quart de finale de la CAN 2015.
Sauf grosse surprise, l’équipe de Tunisie va prendre part aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017 dont le tirage au sort aura lieu ce 8 avril au Caire. La Confédération africaine de football (CAF) va en effet lever sa menace de disqualifier les Tunisiens pour la CAN 2017, nous confirme une source à la CAF. Cette décision prendra effet ce 31 mars après une réunion du jury d’appel de la Commission de discipline de la CAF.
L’information a également été transmise par le vice-président de la Fédération tunisienne, Maher Snoussi, à l’Agence France Presse : « Les choses ne sont pas officialisées encore mais suite à ma rencontre avec Issa Hayatou (le président de la CAF, ndlr), pour moi le litige est définitivement réglé. »
Les Tunisiens dos au mur
La CAF reprochait à la FTF ses accusations véhémentes de partialité en faveur du pays hôte de la CAN 2015, suite à l’élimination tunisienne en quart de finale du tournoi. Les Tunisiens avaient été battus 2-1 après prolongation par la Guinée équatoriale, à cause notamment d’un penalty sifflé en faveur des Equato-Guinéens pour un simulacre de faute. Suite aux assauts de la Tunisie, la Confédération avait exigé des excuses sous peine d’exclusion de la CAN 2017. La CAF avait en parallèle suspendu l’arbitre de la rencontre.
La FTF répondu dans un premier temps en refusant de faire amende honorable. Puis elle avait contre-attaqué en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Le TAS, juridiction indépendante basée à Lausanne en Suisse, avait cependant rejeté le premier appel tunisien. L’ultimatum de la CAF arrivait à échéance ce 31 mars et les Tunisiens avaient peu de chance de voir leurs démarches aboutir.
RFI