Aboubacar Soumah du SLECG dénonce l'inaction du gouvernement concernant l'intégration des enseignants contractuels
Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah, a rencontré le Conseil National du Dialogue Social ce jeudi 12 septembre 2024, à Dixinn. Cette réunion fait suite à une plateforme de revendications déposée par le syndicat en avril 2024, exigeant l'intégration des enseignants contractuels non retenus dans la Fonction publique. Le SLECG souhaite que cette question soit résolue avant la rentrée des classes prévue pour le 25 septembre 2024.
Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, a exprimé sa frustration face au manque de réponse du gouvernement. Il a rappelé qu'une rencontre avait eu lieu avec le nouveau ministre de la Fonction publique plus tôt dans l'année, mais depuis, aucune action concrète n'a été prise. Le syndicat a donc déposé une deuxième plateforme de revendications en août 2024 pour relancer les discussions.
Les revendications se concentrent principalement sur l'intégration des enseignants contractuels, mais aussi sur la révision du statut particulier du secteur de l'éducation, qui est devenu obsolète face aux évolutions économiques et à l'augmentation du coût de la vie. Soumah a insisté sur la nécessité d'adapter ce statut, comme cela a été fait pour l'enseignement supérieur.
Malgré les difficultés, Aboubacar Soumah se montre optimiste, soulignant que le gouvernement a montré une volonté de dialoguer. Il a également fait remarquer qu'il n'y a pas eu de grèves dans le secteur de l'enseignement pré-universitaire depuis l'avènement du CNRD, attribuant cela à l'ouverture du gouvernement aux négociations.
« Nous espérons une issue favorable, car ce gouvernement a prouvé qu'il privilégie le dialogue. Nous restons déterminés à défendre les droits des enseignants et des travailleurs », a conclu Soumah.