Missions nationales et internationales : les avantages significatifs octroyés par le Général Doumbouya

Dans un décret daté du 30 octobre 2024, le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, a défini des conditions particulières pour les missions des hauts responsables guinéens, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Ce décret précise les modalités de voyage, la durée des missions, ainsi que les indemnités journalières pour les membres du gouvernement, les hauts responsables militaires, les cadres supérieurs, les agents des institutions républicaines et les organismes publics autonomes.

L'article 4 du décret indique que l’indemnité de mission sur le territoire national est une allocation accordée aux responsables de l’État pour couvrir les frais liés aux missions publiques, sous réserve qu’elles aient lieu en dehors de la résidence administrative habituelle de l’agent. Cette indemnité inclut les frais de transport, d’hébergement, de restauration et autres dépenses annexes.

L’article 6 fixe les indemnités journalières comme suit :

Membres du gouvernement et Chef d’État-Major Général des armées : 1 200 000 GNF

Haute hiérarchie militaire et hauts cadres de l'État : 1 000 000 GNF

Cadres de l'État : 800 000 GNF

Autres agents de l'État : 600 000 GNF

Personnel d’appui : 500 000 GNF

Le texte précise que les frais de transport sont ajustés en fonction des distances parcourues, avec un forfait de 20 litres de carburant pour chaque 100 km parcourus par voie terrestre.

Pour les missions à l’étranger, le décret établit des classes de voyage et des montants d'indemnités en fonction des zones géographiques. L'article 14 stipule que le Premier Ministre voyage en première classe, tandis que les ministres, les conseillers de la présidence et les hauts cadres disposent de la classe affaire. Les autres cadres voyagent en classe économique. Les indemnités journalières varient entre 550 et 250 dollars selon la zone et la fonction.

Ces mesures, jugées importantes en cette période économique difficile, ont été accueillies favorablement par le ministre du Travail et de la Fonction publique, Faya François Bourouno, qui a exprimé sa reconnaissance pour cette revalorisation, laquelle permet désormais aux agents de mener des missions dans des conditions décentes. Selon lui, ce décret met fin à la précarité rencontrée lors des missions officielles.