Ligue 1: le PSG domine Montpellier et (re)devient champion de France

Ligue 1: le PSG domine Montpellier et (re)devient champion de France

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Le milieu de terrain Ezequiel Lavezzi (3e à d.) est félicité par ses coéquipiers, après avoir marqué le deuxième but contre Montpellier, à l’issue d’une action collective.AFP PHOTO / SYLVAIN THOMAS

Il n’y a pas eu de miracle. Un nul suffisait au PSG pour conserver sa place sur le trône du foot français pour la troisième année consécutive, mais les joueurs de Laurent Blanc voulaient l’emporter avec la manière, en battant les Montpelliérains, chez eux, à la Mosson. Et ils l’ont fait, compliquant un peu plus les calculs de Rolland Courbis, qui vise toujours la sixième place du classement.

Un point, un tout petit point à ramener de Montpellier, pour mathématiquement remporter ce championnat de France, pour la troisième année consécutive. Et qui sait, peut-être, mettre la formation parisienne sur la piste d’un triplé historique – Coupe de la Ligue, championnat, Coupe de France. Mais l’équipe alignée par Laurent Blanc voulait plus. Elle voulait gagner avec la manière, et dominer une équipe de Montpellier, qui ambitionnait quant à elle de viser la sixième place du championnat, qualificative pour la Ligue Europa.

Battre Paris à la Mosson ce samedi soir, pour ensuite affronter les Girondins – tenant de ladite sixième place au classement – dans leur nouveau stade : tel était le pari un peu fou de Rolland Courbis. Fou ? Pas tant que ça. Le MHSC affrontait un PSG privé d’Ibrahimovic, blessé au mollet, ainsi que de Thiago Motta et Marco Verratti, suspendus, Une équipe suffisamment diminuée pour être à la portée du club montpelliérain ?

Pression parisienne

Les illusions des Héraultais ne dureront pas longtemps. Les Parisiens ne manquent pas de ressources et prennent immédiatement le jeu en main en mettant la pression sur l’équipe de Rolland Courbis. Dès la 17e minute, Blaise Matuidi, servi par Adrien Rabiot, trompe Jonathan Ligali, le gardien montpelliérain. Ce dernier a été préféré à l’habituel dernier défenseur Geoffrey Jourdren, sanctionné pour avoir émis des critiques contre son équipe. Une titularisation, qui, on va le voir, ne sera pas un cadeau pour le jeune gardien. Neuf minutes plus tard, Lavezzi, double la marque après une action collective de toute beauté.

Le gardien héraultais n’aura pas démérité, pourtant. À la 31e minute, il sort une parade impressionnante contre un intérieur du pied droit de Cavani. Cette performance de Ligali aura-t-elle redonné du poil de la bête à ses coéquipiers ? Toujours est-il qu’Anthony Mounier marque, un peu fortuitement, par un centre manqué qui se termine en lob contre le gardien parisien, Sirigu, un peu trop avancé dans sa surface.

Pluie de cartons

2-1 à la mi-temps : de quoi redonner un peu de suspense à ce match que l’on sentait plié à la fin de la première demi-heure. La deuxième période est rythmée par les coups de sifflet et les cartons jaunes qui pleuvent (Marquinhos, Aurier, Cabaye, Dabo, Rabiot, Deplagne). Dans ce jeu quelque peu haché, les Parisiens enchaînent les erreurs, et sont confrontés à une équipe montpelliéraine plus offensive.

Les entrées de Marquinhos et Lucas, à la place de Cabaye et Lavezzi, côté parisien, ne changent pas la donne, même si le PSG se crée quelques occasions. Mais Ligali veille et écarte le danger, avec notamment une parade sur un tir croisé puissant d’Aurier à la 81e minute. Malgré un dernier tir de Pastore sur la transversale dans le temps additionnel, le score ne changera pas, et l’entraîneur de Paris, Laurent Blanc, souvent décrié cette année, peut savourer sa victoire.

Le PSG ne l’a d’ailleurs pas volée, malgré une deuxième mi-temps poussive. Champions de France pour la troisième fois consécutive (et la cinquième de son histoire), les hommes de Laurent Blanc comptent huit points d’avance sur ceux de l’Olympique lyonnais à une journée de la fin.

RFI