Installation des délégations spéciales : UFDG reagit

Installation des délégations spéciales : UFDG reagit

Alors que 2024 devrait être déterminant pour le retour à l’ordre constitutionnel conformément à l’accord signé entre la CEDEAO et les dirigeants de la transition en Guinée, le  Colonel Mamadi Doumbouya n’a fait cas de l’organisation d’aucune élection pour cette année. Au contraire, le chef de l’Etat a annoncé l’installation de délégations spéciales à la tête des conseils communaux et l’adoption par référendum, d’une nouvelle Constitution.

En réaction à ces annonces, Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG estime qu’il y a des points sur lesquels le parti va se retrouver pour donner sa position, et ça, c’est dans un délai proche.

« La question de l’installation des délégations spéciales en remplacement des Conseils communaux, on en parlera. La question de l’organisation des élections (générales), on en parlera également car ce sont là des sujets importants sur lesquels on doit discuter et prendre position », a réagi le vice-président de l’UFDG, interrogé ce lundi 1er janvier 2024 par un journaliste d’Africaguinee.

Pour l’ex député de la 8ème législature, il ne s’agira pas de la position de Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG. « C’est tellement important que ce n’est pas la position d’un vice-président. Nous sommes au niveau du parti, de l’ANAD mais aussi des Forces vives, c’est une question qui nous interpelle tous. C’est quelque chose qu’on ne peut pas aborder à la légère. La question des délégations spéciales, c’est quelque chose qui doit être posée et on va prendre une position concertée par rapport à ça », a annoncé Dr Fodé Oussou Fofana.

En revanche, au niveau du RPG, la question de remplacement des conseils communaux par des délégations spéciales ne semble pas être aussi importante pour le parti, à en croire le secrétaire exécutif. Pour justifier leur sérénité sur cette question, Lansana Komara, rappelle le RPG arc-en-ciel a pris le pouvoir en 2010 alors qu’il n’avait aucun sous-préfet à plus forte raison un élu local.