Géopolitique internationale : Washington et Moscou s’éloignent largement d’un rapprochement !

Géopolitique internationale : Washington et Moscou s’éloignent largement d’un rapprochement !
FILE - In this Friday, July 7, 2017, file photo U.S. President Donald Trump meets with Russian President Vladimir Putin at the G-20 Summit in Hamburg. A separate US-Russia-brokered truce for southern Syria, brokered by the U.S. and Russia, is meant to help allay growing concerns by neighboring Jordan and Israel about Iranian military ambitions in the area. (AP Photo/Evan Vucci, File)/CAIBS101/17189387740813/1707081252

Comme d’ailleurs par le passé, rien ne va plus entre les deux grandes puissances du monde, ennemis jurés de la guerre froide. En effet, Washington d’un côté et Moscou de l’autre échangent mutuellement des accusations par médias interposés ces derniers temps. Et ce, à cause de la prétendue ingérence Russe lors de la présidentielle Américaine de 2016, qui a vu la victoire inattendue de Donald Trump.

 

Cette histoire qui continue toujours de faire la une de la presse aux Etats unis, devient un véritable facteur de tensions entre les deux pays, qui, d’ailleurs n’ont jamais réellement conjugué le même verbe sur la scène politique internationale.

Ce qui suppose que leur adversité est loin de finir encore, d’autant plus que chaque pays cherche à nuire l’autre pour défendre ses intérêts par tous les moyens possibles.

YA T-IL EU INGÉRENCE RUSSE OU PAS ?

Cette question longtemps posée, tarde toujours à trouver une réponse claire. Mais cependant, les autorités Américaines n’ont jamais cessé de réitérer leurs accusations contre les services de renseignements Russes.

Celles-ci se sont largement accélérées ces derniers temps, avec l’inculpation par la justice Américaine de trois (3) anciens membres de la campagne de Trump.

Toute chose qui marque un pas décisif sur les enquêtes en cours, visant à détecter les prétendues collusions entre le directoire de campagne de Trump et les services de renseignements Russes.

Ainsi, malgré l’hostilité affichée par Donald Trump sur le sujet, la justice Américaine ne compte rien lâcher.

Toute chose qui remet largement en cause l’élection du milliardaire à la Maison blanche, d’autant plus que certains avaient d’ailleurs dénoncé l’attitude de ce dernier pendant sa campagne.

À rappeler que Donald Trump qui était critiqué même à l’intérieur de son camp politique, n’a jamais cessé de venter les mérites du chef du Kremlin Russe, Vladmir Poutine qu’il qualifiait d’un bon partenaire.

Ces discours répétés même après son élection ont enflammé encore le doute sur cette prétendue ingérence Russe, qui aurait permis à Trump de remporter ce scrutin historique face à celle qui bénéficiait d’un appui sans faille de la presse occidentale.

Toujours est-il que, malgré la persistance du doute sur le rôle joué par Moscou pendant cette présidentielle Américaine, les autorités Russes ont toujours tenu un seul discours dans ce sens.

C’est à dire, qualifier ces accusations de calomnie non fondée. Plus loin, le chef de la diplomatie Russe, Sergueï Lavrov a souligné de son côté que ces accusations relèvent tout simplement du « Fantasme » aux États unis.

COMMENT UNE TELLE INGÉRENCE SERAIT ELLE POSSIBLE ?

Rien de surprend, même si les preuves palpables ne sont pas établies encore, il faut tout de même reconnaitre que cela n’était pas impossible aussi.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont capables de réaliser un tel scenario. C’est ainsi, connaissant la puissance technologie Russe héritée de l’union Soviétique, il est fort probable que les services de renseignement Russes soient mis à contribution pour pirater le système électoral Américain.

Ce qui serait loin d’être un fait du hasard, d’autant plus qu’entre Hilary Clinton et Donald Trum, Moscou trouvait son intérêt dans la victoire du milliardaire Républicain. Et ce, non pas pour avoir un rapprochement avec ce dernier, mais plutôt peut être pour occasionner une atmosphère crisogene à l’intérieur de la société Américaine.

Toute chose qui fera largement le jeu de Moscou dans la géopolitique internationale. Etant donné que depuis son investiture le 20 Janvier dernier, Donald Trump n’arrive toujours pas à maintenir une bonne collaboration entre son administration et les autres institutions du pays.

Chaque mois qui arrive, il se retrouve confronté à une crise politique majeure, qui contribue aussi à son isolement interne. Sans pour autant parler de ses prises de position unilatérale sur certains dossiers internationaux, dont entre autre l’accord sur le nucléaire Iranien ou encore celui de Paris sur climat.

Deux dossiers phares qu’il compte bien remettre en cause, malgré toutes les protestations et les mises en garde des alliés traditionnels de Washington. Comme pour dire que la politique de Trump, bien qu’elle soit critiquée par le monde entier profitera bien à Vladmir Poutine, qui d’ailleurs ne rate aucune occasion d’exploiter les failles et les lacunes de ce dernier pour en fin imposer la suprématie de son pays à travers le monde.

L’exemple de la Syrie reste le plus palpable, car depuis l’arrivée de Trump à la Maison blanche, les Etats unis se sont presque désengagés de ce conflit. Laissant ainsi la voie libre à Vladmir Poutine, qui, par la puissance de feu de son armée a largement remis aujourd’hui le régime de Bachar El-Assad en chaine.

Mais toutefois, si ces ingérences sont avérées, cela prouverait en suffisamment la faiblesse technologique des Etats unis face à celle de la Russie. Et ce, en dépit de tous les mérites que certains accordent à la technologie Américaine, qu’ils considèrent être la meilleure du monde.

Mais comme la guerre de communication tend aujourd’hui à masquer la réalité des choses, c’est pourquoi certains doutent encore d’une telle ingérence. Alors que celle-ci pourrait bel et bien être possible, d’autant plus que la Russie n’est pas un petit pays sur le plan technologique.

La performance de la technologie Russe a été longtemps démontrée depuis l’époque Soviétique. Il suffit tout simplement de se référer aux archives pour en savoir plus.

 

 

 

Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée