Épidémie de variole du singe en Côte d'Ivoire : 32 cas confirmés, dont un décès, 272 contacts sous surveillance (Ministère de la Santé)

La Côte d'Ivoire figure parmi les rares pays d'Afrique de l'Ouest à enregistrer des cas de variole du singe (MPOX) cette année. Avec 32 cas confirmés, dont un décès, elle se classe au deuxième rang après le Nigeria en termes de nombre de cas dans la sous-région. Les autorités ivoiriennes ont annoncé que parmi ces cas, six personnes sont déjà guéries.

« La situation actuelle de l'épidémie est la suivante : 32 cas confirmés. Ces cas proviennent de 15 districts sanitaires sur 113. Les foyers ne sont pas liés entre eux. À ce jour, aucune forme grave n'est recensée à l'hôpital. Nous suivons 272 cas contacts dans les 15 districts sanitaires concernés. Parmi les cas rapportés, nous comptons à ce jour 6 guérisons. Nous déplorons un décès chez un patient présentant des facteurs de risque de gravité. La surveillance des contacts montre une contamination interhumaine, surtout lorsque les patients ne sont pas isolés et ont des contacts fréquents avec leurs proches. Il est à noter que le district sanitaire de Dianra est le plus touché avec 9 cas confirmés et 8 cas suspects », a déclaré Pierre Dimba, Ministre ivoirien de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, dans un communiqué de presse.

Les autorités ivoiriennes exhortent par ailleurs la population à observer les mesures préventives contre la variole du singe (mpox). « Ces mesures incluent éviter de manipuler les rongeurs, éviter le contact avec des personnes malades, des cas suspects et des objets souillés, se laver régulièrement les mains avec du savon et de l'eau après tout contact, isoler la personne malade à domicile ou à l'hôpital, et porter des équipements de protection individuelle pour la prise en charge des patients », a rappelé le Ministre Pierre Dimba.

Depuis le début de l'année 2024, plus de 18 000 cas de variole du singe, dont plus de 500 décès, ont été enregistrés en Afrique. La République Démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus affecté par cette maladie. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré cette épidémie une « urgence de santé publique de portée internationale. »