Environnement : Ce nouveau rapport qui confirme le record du réchauffement climatique en 2016…
Comme annoncé par les études antérieures, l’année 2016 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis 1980, qui marque le début des relevés des températures. La nouvelle a été confirmée cette semaine dans un rapport publié par « l’Agence américaine océanique et atmosphérique ».
« Les records de chaleur de l’année dernière résultent de l’influence combinée des tendances de réchauffement du climat à long terme et d’un fort El Niño au début de l’année ».
En effet, les 500 scientifiques, venus de 16 pays différents qui ont réalisé l’étude précisent par la même occasion que les effets de cette hausse de température sont visibles sur un certain nombre d’éléments. C’est le cas du recul record des glaces polaires enregistré dans l’Arctique, la multiplication des inondations dues à l’augmentation du niveau de la mer et des océans, ou encore la monté de la sècheresse par endroit. Ce qui se justifie en grande partie la multiplication des vagues de chaleurs qui secouent actuellement la planète terre.
LES RÉGIONS QUI ONT ENREGISTRÉ LE PLUS DE RECORDS !
La forte concentration des dioxydes de carbone (CO2) en 2016 a été d’un record sans précèdent. Toute chose qui a intensifié les vagues de chaleurs dans certains pays d’Asie du Sud et de l’Amérique.
C’est le cas par exemple de l’Inde et du Mexique qui ont enregistré des records de températures, dépassant les 44 degré Celsius. Toute chose qui a causé la mort de 300 personnes en Inde, et une pénurie d’eau pour 330 millions d’autres.
LES RISQUES POUR L’ANNÉE 2017 !
Selon la même agence, les six (6) premiers mois de l’année 2017 sont enregistrés aussi parmi les plus chauds depuis 1880.
Une tendance qui risque de s’intensifier, d’autant plus que le niveau des glaces dans l’Arctique est le plus faible depuis 37 ans d’après les observations Satellitaires.
Cette fonte des glaces dans l’Arctique a entrainé l’augmentation considérable du niveau des océans à 82 millimètres au-dessus de la moyenne enregistrée en 1993.
Ce qui engendre également la multiplication des tempêtes dans les régions tropicales, qui en ont connu un record sans précèdent ces derniers temps.
Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée