CAN Gabon2017 : Le pays hôte passe à côté du match, dans un stade à moitié vide !
Au stade de l’amitié de Libreville au Gabon à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, les panthères du Gabon sont passées à côté de leur sujet. D’autant que, les copains d’Aubameyang ont cédé à un match nul d’un but partout face à une surprenante équipe de la Guinée Bissau. Et de l’autre côté, des artistes locaux et étrangers se sont succédé sur une scène au milieu d’un stade à moitié vide. Le moins qu’on puisse dire, c’est un drôle d’ambiances pour une cérémonie d’ouverture d’une telle compétition.
Faut-il le dire, l’atmosphère a été surprenante, car, le stade de l’amitié d’une capacité de 40000 places était quasiment vide. Pourtant, le président Ali Bongo était présent aux premiers rangs pour vivre le match d’ouverture des panthères du Gabon avec ses compatriotes.
Malheureusement, le pays hôte a mal entamé la partie face à l’équipe la plus novice de la compétition, parce que les bissau-guinéens sont à leur première expérience dans une telle compétition.
Finalement, les gabonais devront se mordre les doigts, d’autant plus que, ils ont partagé les points avec la Guinée-Bissau un but partout (1-1), lors du match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. Un résultat qui n’arrange pas les panthères du Gabon étant le pays hôte. Et ce, au grand stade de l’amitié de Libreville. Une pelouse qui doit accueillir la finale le 5 février prochain.
Après un score de parité à la première manche de la rencontre, c’est Pierre Emerick Aubameyang qui a ouvert le score pour libérer les siens à la 54ème minute. Un score que le pays hôte pouvait garder jusqu’à la fin de la rencontre, synonyme d’empocher trois points pour ainsi prendre la tête du groupe.
Et jusqu’au bout, les lycaons n’ont pas baissé la garde, un engagement qui a payé à la fin de la rencontre, c’est Soares qui a égalisé pour la Guinée Bissau dans le temps additionnel (90+1) en trompant le gardien gabonais, Didier Ovono.
En attendant, les panthères n’ont que leurs yeux pour pleurer, car ils ont laissé filer trois points très précieux avec le poucet d’un groupe qui n’est pas le moindre.
Diongassy Bah pour Journal de Guinée