Interdiction de poste téléviseur dans les cours et tribunaux : de qui se moque t-on !

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en Guinée, les acteurs sociaux et politiques changent d’une situation à une autre comme le caméléon et sa multicolore. Pour faire plaisir au prince ou défendre un intérêt partisan, des guinéens se métamorphosent  au mépris de la loi et même de la société dont ils sont issus.   […]

Interdiction de poste téléviseur dans les cours et tribunaux : de qui se moque t-on !

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en Guinée, les acteurs sociaux et politiques changent d’une situation à une autre comme le caméléon et sa multicolore.

Pour faire plaisir au prince ou défendre un intérêt partisan, des guinéens se métamorphosent  au mépris de la loi et même de la société dont ils sont issus.

 

En tout cas, la dernière décision du ministre de la justice et des droits de l’homme interdisant les postes téléviseurs dans les cours et tribunaux du pays en dit long.

En attendant qu’une base légale de cette décision nous soit prouver, le ministre justifie cela par l’inertie et le retard dans la diligence de certains dossiers judiciaires. 

En quoi une télévision joue sur le fonctionnement d’une juridiction ou le travail d’un magistrat ?

En tout cas, de 1958 à nos jours, c’est une première qu’une décision interdisant la télévision dans les bureaux des magistrats soit prise.

Alors, des vidéos archives nous démontrent clairement que la plupart des magistrats au commande de l’appareil judiciaire aujourd’hui avait des téléviseurs dans leurs bureaux.

N’est-il pas nécessaire d’interdire les téléphones portables dans les bureaux des juridictions, connaissant la portée de l’internet et le divertissement qui s’ y trouve, notamment les réseaux sociaux ?

Oussaye Lamine