Guinée : La République bananière; où sont les Hommes ?
La honte dans ce pays c’est quand des institutions supposées être les garantes, les gardiennes de la démocratie comme la cour suprême, la cour constitutionnelle, l’assemblée nationale…deviennent des simples chambres d’enregistrement à la solde de l’exécutif.
La situation qui se passe en Guinée est tout simplement ubuesque et dépasse l’entendement. Faire en effet, du forcing politique qui frôle l’illégalité pour imposer des pseudos élections afin de donner un semblant de légitimité à un texte qui n’a de constitution que le nom, attendre son adoption dite officielle pour modifier la version originale soumise au vote, c’est juste hallucinant, choquant et inadmissible.
Le pire c’est quand avec toute cette bouillabaisse au sommet de l’État, aucune institution dite républicaine du pays ne lève le doigt pour ramener les égarés de la démocratie à la raison et aux fondamentaux.
Et quand on sait que toutes ces institutions sont prises en charge à coût des millards de francs guinéens par mois par le pauvre contribuable Guinéen, on se dit que si c’est cela la démocratie, il vaut mieux s’en passer et arrêter de distraire les gens.
Pour que la Guinée entant qu’État puisse se remettre en état, elle aura besoin après toute cette pagaille et d’anarchie, au moins, cinq (5) ans de transition avec un régime d’exception fort, à la JJ Rawlings du Ghana pour assainir le pays, faire les réformes administratives et institutionnelle et politique nécessaire à sa refondation.
Avec cette impérieuse nécessité, la seule question que l’on doit cependant se poser, c’est de savoir comment trouver cet oiseau rare, cet homme d’exception, ce patriote d’envergure; capable de porter cette transition, la mener avec fermeté d’autorité, de poigne, le tout avec efficacité et efficience.
Sow Boubacar, CH.