Environnement : Le réchauffement climatique affecte sérieusement les océans…

Environnement : Le réchauffement climatique affecte sérieusement les océans…

L’humanité n’est pas la seule victime du réchauffement climatique. Cette problématique a bien évidement des effets sur toutes les composantes du milieu Environnemental. En effet, selon une étude parue cette année dans la revue « Nature Communications », les effets du réchauffement climatique se font sentir désormais sur la vie des océans.

 

Un phénomène inquiétant, dans la mesure où les chercheurs révèlent que plus de 80% des océans du monde restent sous menace de perturbations d’ici 2050. Si toutefois les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites à travers le monde.

Toujours est-il que, selon Stephanie Henson, du Centre océanographique national britannique qui a dirigé l’étude plus de 10% des océans sont actuellement perturbés à travers le monde, par l’impact de la hausse des températures et l’acidification.

Une situation qui s’explique en grande partie par l’utilisation excessive de dioxyde de carbone, qui constitue le principal gaz à effet de serre, provoquant directement l’acidification des océans.

COMMENT RÉDUIRE LES IMPACTS ?

Les risques sont énormes, mais toutefois, les chercheurs rappellent que les impacts du phénomène peuvent bien être limités à deux tiers d’ici 2050.

Et cela ne sera possible que dans le respect des recommandations issues de l’accord international de Paris sur le climat.

Car cet accord recommande bien aux différents pays signataires de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Plus loin, les experts précisent également que les océans représentent la source de protéines pour environ 1 milliard de personnes aujourd’hui à travers le monde.

D’où la nécessité de prendre conscience sur la gravité du phénomène et d’en mesurer ses conséquences.

LES CONSÉQUENCES SUR LES ESPÈCES AQUATIQUES !

Elles sont énormes pour ces animaux. Car si les poissons demoiselles vivants au large de l’Australie, sur la barrière de corail peuvent s’adapter à la hausse des températures, ce n’est pas le cas pour beaucoup d’autres espèces.

Telle que la morue, qui se dirigerait vers l’Atlantique Nord, à la recherche d’eaux fraîches.

Par ailleurs, il faut préciser que cette situation ne concerne point les poissons de l’océan Arctique, car vivant dans les eaux les plus froides au monde.

 

 

  Mamadou Moussa Diallo pour Journal Guinée