Cadre de vie : le Ministre Mory Condé s’en mêle les pinceaux !!!
Initier par le gouvernement depuis plusieurs mois, le premier samedi de chaque mois est consacré pour l’assainissement de la ville de Conakry. Cette opération mobilise le plus souvent les Ministres de la République, qui sont en première ligne avec instruments et balais. Seulement voilà, les samedis de l’assainissement ne mobilise plus. D’où la colère du […]
Initier par le gouvernement depuis plusieurs mois, le premier samedi de chaque mois est consacré pour l’assainissement de la ville de Conakry. Cette opération mobilise le plus souvent les Ministres de la République, qui sont en première ligne avec instruments et balais.
Seulement voilà, les samedis de l’assainissement ne mobilise plus. D’où la colère du Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé qui menace désormais les élus locaux qui ne s’impliqueraient pas dans les opérations d’assainissement.
Seulement voilà, ce que le Ministre ne dit pas, ce sont les moyens mis à la disposition des élus locaux pour assainir les immondices à la peau dure de la capitale guinéenne. Mais aussi et surtout le problème de dépotoir qui reste un problème sans fin en Guinée.
Lisez plutôt Mory Condé…
Sur la question de l’implication des élus locaux dans l’assainissement et la gestion des déchets et ressources des collectivités : « Vous êtes incapables dans les quartiers de mobiliser les gens pour les journées d’assainissement. Ce sont les mMnistres qui sortent pour assainir dans les quartiers, les écoles. Vous les maires, vous êtes incapables de mobiliser les conseils de quartiers. Le prochain samedi du mois de février dans tous les quartiers de Conakry, s’il n’y a pas de mobilisation pour l’assainissement, vous allez tous partir avec les chefs de quartiers. Il est inconcevable que ce soient les Ministres de la République qui sortent pour aller nettoyer, même le président de la République est parti nettoyer dans les quartiers. Bien qu’on vous donne le matériel pour l’assainissement, les gens ne viennent pas ».
Ousmane CISSE