Une semaine réussie

À Foxborough samedi dernier, l’Impact a suffisamment bien joué pour mériter un point contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre.

PHOTO D’ARCHIVESÀ Foxborough samedi dernier, l’Impact a suffisamment bien joué pour mériter un point contre le Revolution de la Nouvelle-Angleterre.

Après une victoire en Ligue des champions et un match à l’étranger en MLS, on peut dire que le bleu-blanc-noir a mérité tout le succès ­obtenu jusqu’à maintenant.

Contre Alajuelense mercredi dernier, l’Impact a signifié ses intentions dès le départ. La troupe montréalaise a donné le rythme dans les 15 premières minutes du match.

Après avoir marqué deux buts rapides, l’Impact a bien géré le reste de la rencontre.

Une victoire de 2 à 0 est un avantage clair dans cette série aller-retour, mais – vous l’entendrez cette semaine de la part de l’équipe – il faut finir le travail au Costa Rica.

La bonne nouvelle, c’est qu’un seul but marqué sur la pelouse adverse pourrait mettre l’adversaire échec et mat.

Adversaires à plat

De mon siège au Stade olympique, je n’ai toutefois pu m’empêcher d’être déçu de la performance des adversaires costaricains. À mon sens, même si l’Impact a bien joué, les représentants du Costa Rica étaient très loin du niveau qu’a offert ­Pachuca en quart de finale.

De la façon dont Alajuelense a joué mercredi, je serais surpris de le voir terminer dans les 12 premiers s’il jouait dans le championnat mexicain. Et au mieux, ce serait un club de ­milieu de tableau en MLS.

Bref, le pourcentage de chances de l’Impact d’accéder à la finale est meilleur qu’au tour précédent face au club mexicain.

Mais, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. ­Alajuelense vendra chèrement sa peau à domicile, c’est certain.

Lendemain de veille

Après une rencontre très émotive, il était probablement difficile de se motiver pour le deuxième match de la saison en MLS à Foxborough.

De plus, à la lumière de la dernière saison, les victoires à l’étranger ne sont pas la force du XI montréalais, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais, dans les circonstances, la troupe de Frank Klopas a bien mérité le point qu’elle a arraché contre le ­Revolution de la Nouvelle-Angleterre. Surtout qu’elle était privée d’Ignacio Piatti, Justin Mapp et Bakary ­Soumaré, des éléments essentiels jusqu’ici. Avec l’expulsion de Hassoun Camara , c’était presque impossible de revenir avec les trois points de la victoire. Le geste du défenseur, je ne l’excuse pas. Parce que ça m’est arrivé aussi en tant que joueur, je comprends que ça puisse survenir dans le feu de l’action.

Mais ce deuxième carton jaune reçu par le défenseur français était ­franchement inutile.

Au pire, qu’est-ce qui aurait pu arriver à l’Impact si Camara avait laissé filer son joueur? Un but?

À ce moment, il restait amplement de temps au XI montréalais pour aller chercher la victoire. Je suis certain qu’il regrette, mais un vétéran avec son expérience doit prendre de meilleures décisions sur le terrain, ce qu’il peine parfois à faire.

Bâtir sur du solide

En somme, l’Impact aura connu une excellente semaine au niveau sportif.

Maintenant, il faut bâtir sur ces performances, ce que le club peine à faire depuis ses débuts en MLS.

Certes, le match nul contre la ­Nouvelle-Angleterre est positif, mais si l’objectif est de participer aux séries éliminatoires, il faudra gagner quelques matchs sur la route, on n’y échappe pas.

En effectuant le travail en Ligue des champions de la CONCACAF, le XI montréalais pourra solidifier les fondations de cette équipe et se lancer pour la suite de la saison.

journal de montréal