Syrie: frappe «israélienne» contre «des dépôts d’armes pour le Hezbollah»
Deux missiles «israéliens» sont tombés près de l’aéroport de Damas, selon l’agence officielle syrienne Sana, frappant «des dépôts d’armes pour le Hezbollah», selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
«Deux missiles sont tombés près de l’aéroport international de Damas», a rapporté Sana, sans plus de précisions.
«Les missiles israéliens ont frappé des dépôts d’armes pour le Hezbollah près de l’aéroport», a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH, précisant que la défense syrienne avait «échoué à intercepter les missiles».
«La frappe a eu lieu à 01H00 mardi (22H00 GMT lundi), sans toutefois provoquer «de fortes explosions», a-t-il ajouté.
Interrogé, un porte-parole de l’armée israélienne a répondu: «nous ne commentons pas les informations provenant de l’étranger».
La zone de l’aéroport de Damas a été frappée à plusieurs reprises ces dernières années dans des opérations attribuées à Israël, visant des cibles iraniennes ou considérées comme liées à l’Iran.
L’Etat hébreu dénonce de manière virulente l’ancrage de Téhéran chez son voisin syrien.
L’armée israélienne avait frappé en mai des dizaines de cibles militaires iraniennes en Syrie, en représailles au tir, par les forces iraniennes selon elle, d’une vingtaine de roquettes en direction de ses positions sur le plateau du Golan, de l’autre côté de la ligne de démarcation.
Un responsable américain a imputé à Israël une frappe particulièrement meurtrière menée dans la nuit du 17 au 18 juin dans l’est de la Syrie, à proximité de la frontière irakienne. Quelque 55 combattants des forces soutenant le régime de Bachar al-Assad ont été tués.
Les unités du Hachd al-Chaabi, des groupes paramilitaires financés par Téhéran qui ont aidé l’armée irakienne à chasser l’EI de tous les centres urbains, avaient dans un premier temps accusé les forces américaines de l’opération. Mais la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a démenti être l’auteur de ces frappes qui ont visé la ville syrienne d’al-Hari, située près de la frontière irakienne.
Yacine Diallo pour Journal Guinée