Elimination des cadets guinéens en demi-finale : Le coach Abedy, très déçu parle d’un manque de lucidité de la part de ses enfants !
Eliminé en 2015 par la même équipe au même stade de compétition, les aiglons du Mali deviennent tout simplement une bête noire de cette équipe cadette guinéenne. Car, Souleymane Camara qui visait le trophée est freiné par le bourreau de Hamidou à Niamey, il y a deux ans. Donc, le syli cadet va désormais tenter d’étancher ses larmes par la troisième place à l’image de leurs frères juniors en Zambie.
On doit toujours viser la lune, en cas d’échec on atterrira dans les étoiles disait l’autre. Souleymane Abedy n’a pas cessé de parler de la finale, voire du trophée comme sa cible cette année. C’est pourquoi, après cette cruelle élimination, il est littéralement déçu. Parce qu’il voulait imprimer une nouvelle dynamique pour le football guinéen et écrire une nouvelle page.
Mais, à l’en croire, ses jeunots ont manqué de lucidité devant les buts. « Je tiens d’abord à féliciter l’adversaire. Je félicite aussi mes joueurs qui n’ont pas démérité malgré cette élimination. Ils se sont bien battus et ils ont montré de l’envie, mais on a manqué par moment de lucidité devant les buts. A un moment donné, j’étais obligé de sortir Aguibou qui était émoussé même si beaucoup estiment qu’il devait rester,» a rappelé Abedy avec une mine crispée.
Poursuivant, il accuse ses enfants « Aux tirs au but, on n’a pas été adroit, les enfants ne se sont pas appliqués. Pourtant, on a marqué 5 à 6 penaltys lors des matches amicaux,» s’est-il défendu.
Pour finir, il parle de la nouvelle vision de son équipe. « Maintenant, je vise la troisième place, et on va bien se préparer pour le prochain mondial,» a promis Souleymane Camara Abedy apparemment très déçu.
Il reste à savoir, si ses joueurs vont retrouver le morale avant le dimanche pour pouvoir bien négocier cette troisième place contre le Niger, la proie du Ghana. En tout cas, à défaut de la maman, on se contente de la grand-mère. Donc, il faut se concentrer pour cette petite finale.
Diongassy Bah pour Journal Guinée